Moutons éléctriques.



J'ai plus rien a foutre ici, ya plus que des débris. Mon âme secouée en redemande, aller, distribue moi encore ces croustillants gâteaux au doux parfum d'existence et de sens.
Mais y'a plus rien a bouffer, juste du gravier qui crisse sous mes dents ébréchées par la lassitude de la modernité, néons et supermarchés.

Aller, file moi encore des pilules, pour que ça aille mieux, pour que j'fasse des envieux, pour que le monde se prosterne a mes pieds, tel un chien enchainé.

Aller, encore du vice, encore des femmes s'exhibant sans charme pour tenir la distance, cordon ombilical, carte banquaire cimetière.

J'suis un rebelle en carton, ce que j'te dis n'a pas de nom, société excluant les exclus, condamnés a errer sur des autoroutes vierges, mais la verge en berne, forcément il faut de l'acier, une belle gueule pour payer, des amis plastifiés. Créer du vide dans la stérilité.

Ca m'fais du bien d'étaler ce que j'ai, ce qui me bouffe, lâche ta plume et prend ton fric pour payer, assouvir nos pulsions communes: Voilà ce que t'es : un foutu primate écervelé, agglutiné tel un insecte moribond a ton écran plasma qui vaut des ronds. Regarde ton écran, et d'autres primates tout aussi glands, qui s'agitent vainement.

Nous ce qu'on veut c'est du rêve, d'la poésie et de l'amour. Laisser les machines et la mécanique de notre époque pour partir sur des sentiers inexplorés, faire table rase du passé et tout reconstruire pour ne plus jamais FUIR.

Chroniques d'homo sapiens sapiens N°27041986. Volet 1 "La descente".



08/03/2010
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