Mercredi, c'est fini.

Il y a des jours où l'on ne fait rien.Il y a des jours où c'est long. Il y a des jours où franchement, on irait bien danser sur l'autoroute, se prendre une caisse mais on ne le fais pas.

Je ne le fais pas parceque je me dis que ca ira forcément mieux, que je retrouverai l'alégresse et la joie de vivre, puisque de toute façon, je l'ai de temps en temps, pas tout le temps sinon forcément, Rêve Mécanique n'existerai pas.

Rêve mécanique c'est un peu comme un exutoire. Un petit bout d'endroit où je peux taper ce qui me passe par la tête, vider mes ressentis. j'me dis que peut être, un internaute lira ceci, et que donc je n'écris pas exclusivement pour moi. cela est particulièrement motivant/désolant, au choix.

J'crois que l'oisiveté et l'inactivité rend trés négatif. En fait moi j'ai principalement peur. Quand je ne bosse pas je pense. Quand je pense je me sens immobile comme l'eau stagnante d'un marais. Et ça c'est trés angoissant.

Quand j'fais rien je commence à douter qu'elle puisse m'aimer. Comment aimer un mec qui reste assis à penser ? Ca c'est ce que je me dis. Mais comme dit mon ami le frère Volovitch "Comme l'amour m'a toujours fais des blagues..." et bien je reste tout de même un brin dans ma paranoïa / jalousie / problème affectif.

Je me dis que je n'arrive toujours pas a synthétiser la rêgle des "a" et "à", c'est trés douloureux pour un pseudo littéraire.

Je vous laisse, j'ai rendez vous au café du coin, pour boire une bière.



07/04/2010
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