Se laisser ronger par l'oisiveté, se laisse aimer pour être oublié dans un coin.

"fais ta vie mec, elles ne te l'excuseront pas"

Alors seul j'écris, j'me prend pour un poète déstructuré mais j'ai rien crée et c'est bourré de ratés. Tant pis, j'ai besoin d'écrire, j'veux plus lire ce que d'autres ont écris pour nous.
Ca m'gonfle, le printemps est BEAU. Mais ce qui est BEAU est triste, forcément.

Alors j'vais te dire mon Amour, j'taimerai toujours. O ma désirée, laisse moi chevaucher le cours de ta pensée, laisse moi y installer mon artefact, saupoudrer écrous et vices dans la mécanique rouillée de notre amour manqué. Enfin nous pourrons nous envoler vers des cieux plus radieux, vers des rivières plus sereines, vers un avenir plus BEAU.

J'écris MÂLE. Mon estomac cri famine. J'ai faim de toi, t'es pas là. Et ces foutus silences me laissent dans l'errance. Au fond du trou nul lumière, nul veilleuse n'apaisent mon âme d'enfant.

Ce que je veux j'en sais rien, peut être vider mon sac des miettes de chagrins qui le parsèment quand j'aime.
Delier mes intestins, te dire que t'es qu'une sale catin ?

Femmes, roublardes, pervenche fanée, fleur de calvaire, deuil amère pour histoire éphémères.
Laisse mon navire sans lumière dériver au gré de ma Liberté.

Femmes, Espoir, être aimé pour n'aimer que soi, rester là, assis comme un con devant son nom, ramper pour finalement errer, traîner une âme malmenée par les violences acerbes des Femmes-Monstres dévoreuses de fierté.

Tu vois j'craque pas je m'effrite doucement a la manière d'un vieux ciment érodé par le temps.
C'est d'autant plus flagrant que tu immisce ton tournevis dans la moindre faille de mon coeur ébréché, pour enfin peut être l'achever.

Alors maintenant laisse moi crever en PAIX.

AMEN.

Chroniques d'Homo sapiens N° 27041986. Lecture n° 2 "Pelle m'aime".